Mes actualités du 1er novembre 2022

J’ai décidé de mettre en place, tous les quinze jours, une petite sélection d’actualités qui m’ont interpellé. C’est forcément subjectif, évidemment incomplet et probablement trop léger. Mais je ne refuserai à personne d’apporter son concours ou, pour le moins, ses observations.

Expertise des archéologues de Pompéi

Arles fait appel à des experts de Pompéi. Une convention entre les deux territoires permettra à Arles de bénéficier d’un savoir-faire largement éprouvé dans la conservation du patrimoine antique. De façon régulière, on trouve, dans le Rhône des vestiges antiques. C’est le cas de la maison de la harpiste et sa décoration faite à base de cinabre rouge qui ne peut se conserver aujourd’hui à la lumière.

L’homme de Java est attendu à la maison

Jakarta demande la restitution des ossements de l’homme de Java aux Pays-Bas. Il s’agit de fossiles de l’homo erectus exhumés par le paléontologue Eugène Dubois. Comme les autres puissances, les Pays-Bas ont beaucoup de mal à restituer des biens « collectés » dans leurs colonies. Il faut préciser qu’outre les 40 000 pièces de la collection Dubois il leur est réclamé le trésor de Lombok. Ce dernier comporte une grande quantité de pierres précieuses et de bijoux en or et en argent.
Le musée Naturalis précise qu’il s’agit, pour la collection Dubois, d’artefacts d’histoire naturelle et nullement d’objets d’art fabriqués à la main.
Tout comme la France, les Pays-Bas s’inscrivent dans une démarche de « reconnaissance de l’injustice faite aux populations locales des anciens territoires coloniaux lorsque des objets culturels ont été pris contre leur volonté ».

Un robot au service de l’archéologie

Aujourd’hui, on estime le nombre d’épaves au fond des mers et des océans à trois millions. Sachant que la limite de plongée avec bouteilles est de 60 mètres, il s’agit d’un immense patrimoine difficile d’accès. Seule la technologie peut nous permettre d’y accéder. Le navire amiral du DRASSM, l’Alfred Merlin, permet d’organiser des campagnes d’exploration et permet le travail concerté entre archéologues et ingénieurs en robotique. Et c’est cette synergie qui permet d’aboutir à la création d’Ocean one, un robot anthropomorphe doté de mains qui lui permet de saisir des objets. Ce robot est assisté par Hilarion pour l’éclairage et les images. Mais Arthur l’assiste également via sa caisse de chargement à remonter. C’est donc au sein d’une véritable tour de contrôle que techniciens et archéologues contrôlent ces chantiers de fouilles immergés.

Vous aimerez aussi...